The Iberian Peninsula provides a unique freshwater ecosystem for native and endemic cypriniforms to thrive. Despite cypriniforms being hosts to multiple myxobolids worldwide, little research has been performed in this geographic location. In this study, the examination of three Iberian endemic cypriniforms showed that myxosporean richness in the Iberian Peninsula is underestimated, with three new and one known myxobolid species being reported based on morphological and molecular data (SSU). Myxobolus arcasii n. sp. is described from the kidney and gonads of the “bermejuela” Achondrostoma arcasii , M. duriensis n. sp. from the gills of the Northern straight-mouth nase Pseudochondrostoma duriense , and Thelohanellus paludicus n. sp. from the intestine of the Southern Iberian spined-loach Cobitis paludica . Myxobolus pseudodispar Gorbunova, 1936 is further reported from several organs of P. duriense , and from the spleen of A. arcasii . The occurrence of M. pseudodispar in endemic Iberian species reveals that host-shift followed its co-introduction with central European leuciscids into this geographic location. Several other myxobolids originally described from barbels in central Europe have also been reported from the Iberian endemic cypriniform Luciobarbus bocagei . Nonetheless, except for M. musculi , the identification of these myxobolids in L. bocagei is here shown to be dubious and require molecular confirmation. Phylogenetic analyses reveal M. arcasii n. sp. and M. duriensis n. sp. clustering within different lineages of leuciscid-infecting species, showing that myxobolids entered Leuciscidae as hosts multiple times during their evolution. Constituting the first myxobolid reported from the subfamily Cobitinae, Thelohanellus paludicus n. sp. stands alone in the tree topology. La péninsule ibérique constitue un écosystème d’eau douce unique pour le développement des cypriniformes indigènes et endémiques. Bien que les cypriniformes soient les hôtes de plusieurs myxobolides dans le monde, peu de recherches ont été effectuées dans cette zone géographique. Dans cette étude, l’examen de trois cypriniformes endémiques ibériques a montré que la richesse en Myxozoa de la péninsule ibérique était sous-estimée, trois nouvelles espèces de myxobolides et une connue étant répertoriées sur la base de données morphologiques et moléculaires (SSU). Myxobolus arcasii n. sp. est décrit à partir des reins et des gonades d’ Achondrostoma arcasii , Myxobolus duriensis n. sp. des branchies de Pseudochondrostoma duriense et Thelohanellus paludicus n. sp. de l’intestin de Cobitis paludica . Myxobolus pseudodispar Gorbunova, 1936 est également signalé chez plusieurs organes de P. duriense et de la rate d’ A. arcasii . La présence de M. pseudodispar chez des espèces ibériques endémiques révèle qu’un changement d’hôte a suivi sa co-introduction avec des Leuscicidae d’Europe centrale dans cette zone géographique. Plusieurs autres myxobolides décrits à l’origine sur des barbillons d’Europe centrale ont également été signalés chez Luciobarbus bocagei , un cypriniforme ibérique endémique. Néanmoins, à l’exception de M. musculi , l’identification de ces myxobolides chez L. bocagei s’avère douteuse et nécessite une confirmation moléculaire. Les analyses phylogénétiques révèlent que M. arcasii n. sp. et M. duriensis n. sp. se groupent au sein de différentes lignées d’espèces infectant les Leuscicidae, ce qui montre que les myxobolides ont acquis des hôtes Leuciscidae à plusieurs reprises au cours de leur évolution. Constituant le premier myxobolide signalé dans la sous-famille Cobitinae, Thelohanellus paludicus n. sp. est isolé dans la topologie des arbres.
CITATION STYLE
Rocha, S., Azevedo, C., Alves, Â., Antunes, C., & Casal, G. (2019). Morphological and molecular characterization of myxobolids (Cnidaria, Myxozoa) infecting cypriniforms (Actinopterygii, Teleostei) endemic to the Iberian Peninsula. Parasite, 26, 48. https://doi.org/10.1051/parasite/2019049
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