Une analyse pollinique a été effectuée sur 13 échantillons de miels provenant des régions du Togo et du Bénin où se pratiquent à la fois l’apiculture traditionnelle et l’apiculture par centri- fugation ; deux échantillons proviennent de ruches naturelles d’Hypotrigones. Cette analyse montre, que tout en reflétant la flore de ces régions en saison sèche, le spectre pollinique est très nettement appauvri Apis et Hypotrigona visitant un nombre limité de plantes fleuries à cette époque. Le choix restreint de ces abeilles implique plusieurs facteurs complémentaires : la proximité des plantes autour des ruchers traduisant la recherche d’une dépense énergétique minimale, leur production de nectar, leurs structures florales particulièrement attractives et, dans certains cas, la satisfaction de besoins accessoires pour les ruches. Le butinage intense de certaines plantes cheiroptérophiles (Parkia) ne semble pas pouvoir s’expliquer par une action polliiiisatrice complé- mentaire mais plutôt par un comportement d’utilisatrices de gommes ou de résines.
CITATION STYLE
LOBREAU-CALLEN, D., DARCHEN, R., & LE THOMAS, A. (1986). APPORT DE LA PALYNOLOGIE A LA CONNAISSANCE DES RELATIONS ABEILLES/PLANTES EN SAVANES ARBORÉES DU TOGO ET DU BÉNIN. Apidologie, 17(4), 279–306. https://doi.org/10.1051/apido:19860401
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