Dans la nature, certaines espèces, animales comme végétales, se reproduisent par parthénogenèse,c’est-à-dire uniquement à partir du gamète femelle, sans participation du gamète mâle. Chez les mammifères, la parthénogenèse naturelle n’a jamais été observée, ce qui suggère que le développement d’un embryon de mammifèrerequiert la présence des deux génomes maternel et paternel. Cela est dû à un phénomène,découvert au début des années 1980, appelé «empreinte génomique parentale»: il apparaît que, chez tous les mammifères, les génomes mâle et femelle qui se rencontrent dans l’oeuf fécondé sont marqués d’un sceau différent,nommé empreinte. Par la suite, l’identification de gènes spécifiques soumis à empreinte parentalea permis de montrer que cette empreinte conduit à une expression monoallélique, dépendantede l’origine parentale. Les caractéristiques moléculaires de ce phénomène de marquage épigénétiqueont maintenant été décrites et permettentd’expliquer certaines maladies humaines liées à des gènes soumis à empreinte.
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Gabory, A., & Dandolo, L. (2005). Épigénétique et développement : l’empreinte parentale. Médecine/Sciences, 21(4), 390–395. https://doi.org/10.1051/medsci/2005214390
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